Méricourt à la veille de 1914 : une commune rurale métamorphosée par l’exploitation minière

Depuis la Révolution française Méricourt est une commune rurale d’environ 500 habitants. Avec la révolution industrielle et l’exploitation du charbon (le pain de l’énergie) notre village va se métamorphoser après 1860.

Dans un premier temps nous verrons l’évolution de la population de Méricourt de la Révolution française à la veille de la première guerre mondiale.

Dans un second temps nous verrons qu’un nouveau quartier (Méricourt Corons) se développe à quelques kilomètres du Village.

Enfin nous verrons que le XXe siècle s’annonce doublement meurtrier pour notre commune.

L’évolution de la population de Méricourt de la Révolution française à la veille de la première guerre mondiale.

Méricourt - Nombre habitants 1790-1911

De 1790 à 1861 : la population de la commune stagne autour des 600 habitants.

En 50 ans (de 1861 à 1911) la population passe de 669 habitants à 3805 : soit une augmentation de 469% !

Cette explosion démographique s’explique essentiellement par la mise en exploitation à partir de 1860 de la fosse 3 de la compagnie de Courrières (fosse Charles Boca : l’avaleresse). En 1911 la population est six fois plus importante qu’au début du XIXe siècle. Le solde naturel n’explique pas, à lui seul, cette augmentation. Les compagnies minières font appel à une main d’œuvre qui vient des communes rurales, parfois d’autres centres miniers du Nord-Pas-de-Calais, d’autres départements ou de Belgique. Ainsi, en 1911, plus de la moitié de la population n’est pas née à Méricourt et la part des étrangers (essentiellement des Belges) représente 6,8% de la population.

L’exploitation du charbon (fosse 3 puis 4 sud à partir de 1911) n’impacte pas que la démographie, elle modifie l’environnement urbain, car à 2 kilomètres du Village se développe Méricourt-Corons autour de la fosse3. Deux entités qui ont chacune leur église : Saint-Martin et Sainte-Barbe (protectrice des Mineurs).

Méricourt-Village et Méricourt-Corons

Le Village

Méricourt au début du XIXe siècle. Echelle 1/2500. Source : Archives du Pas-de-Calais en ligne. 3P 570/3-Mericourt-sectionB-1819-1823. Section B : Des fossés Ste Barbe

Au milieu du siècle, quelques rues concentrent la moitié des maisons dont la construction en pisé et toit de chaume évolue vers la brique et la tuile. Ces artères sont : la rue de la Truanderie (actuelles rues Victor Hugo et du 1er mai), la rue des Mouchons (rue Pasteur), la rue du Temple (JJ Rousseau), la rue Baillon ou Bayon (rue Voltaire).

Les eaux d’écoulement gagnent quatre abreuvoirs situés rue de la Truandise, rue Baillon (supprimé en1908 pour faciliter l’accès à la gare), rue de Fouquières (supprimé après le précédent) et rue des Mouchons.

L’alimentation en eau est assurée par puits.

Au début du XXe siècle, l’implantation désordonnée de maisons nouvelles est désapprouvée par le Conseil Municipal (délibération du 1er août 1909).

La transformation d’un Méricourt agricole en une commune industrielle (puits de mines et réseau de voies ferrées) bouleverse les mentalités, le mode de vie. De plus en plus on éprouve le besoin de disposer d’une vraie place publique.

Ainsi en mars 1911, le conseil municipal décide la création d’une place publique et au mois de mai « La nouvelle place créée avec le jardin du presbytère et la rue Tour(sic)de la ville prend le nom de « place de la République. »

Cette même année 1911, le conseil municipal décide le changement du nom des rues

Source : Eugène Monchy : Parlache ed Maricourt

Le nettoyage et l’enlèvement des boues sont confiés chaque année à une entreprise. A la veille de la guerre, on facilite l’accès par les rues Baillon et de Rouvroy à une nouvelle gare qui s’installe en 1908 avec la ligne Lens-Brebières.

Les Corons

La compagnie des Mines de Courrières fut fondée en 1849 et obtint sa concession en 1852 et deux ajouts en 1854 et 1874. Sa superficie atteint alors 5459 hectares.
En 1857, un sondage positif sur la commune de Méricourt entraîne le fonçage de la fosse 3(fosse Charles Boca) ; elle est opérationnelle en 1860, sous le nom de « l’Avaleresse ».

Il en résulte une mutation au niveau communal, la naissance d’un nouveau quartier : Méricourt-Corons, au large du village(2kms) près du siège d’exploitation et sous la tutelle de la compagnie dont le développement est fulgurant. Ses effectifs passent de 2300 mineurs en 1878 à 9743 en 1905.

Située à l’extrémité N/NE du territoire de la commune, cette véritable agglomération était coupée du centre de Méricourt-Village par la division des voies ferrées des houillères et la ligne des chemins de fer Lens-Lille. Une seule ouverture, la route nationale 43 qui conduit vers Billy-Montigny ou Lens.

Méricourt Corons fut d’abord pourvu le long des rues, de longues barres : les pavillons. Puis le mineur se vit proposer des logements de trois types avec jardin et dépendances le long de rues orthogonales, la cité devenant ainsi pavillonnaire. Toutefois l’offre était inférieure à la demande et cela permettait à la compagnie d’appliquer des attributions en fonction des critères professionnels et religieux.

L’harmonie du coron repose sur un ensemble de rues qui s’ouvrent sur une place carrée où trône l’église Sainte Barbe.

Les Corons ont leur propre état civil (registres Méricourt-Lavaleresse) et son cimetière est établi en 1865.

La prise en charge de la communauté est assurée par l’école où officient des frères maristes jusqu’en 1903, un asile de jeunes enfants confié à des religieuses de Saint Vincent de Paul et un ouvroir (Lieu où l’on se rassemble, dans une communauté de femmes, notamment pour effectuer des travaux d’aiguille) pour les jeunes filles.

Une caisse de secours, une retraite, une consultation de nourrissons complètent au début du siècle les avancées sociales.

Sa population dépasse celle du village dès 1872.

Un XXième siècle qui s’annonce doublement meurtrier

Méricourt au cœur de la tragédie de 1906

Jean-Claude Hénaut a laissé en archives un dossier d’une trentaine de pages consacré au centenaire de la catastrophe de « Courrières » de 1906 en insistant sur le rôle de Pierre Simon dit Ricq qui a fait l’objet d’une publication (Jean-Claude Hénaut : Pierre Simon dit Ricq délégué mineur en 1906. Bulletin Maricourt de l’association Les Amis de Méricourt. Le Pic et la Plume. 85 pages. Illustrations : Eugène Monchy).

Il n’est évidemment pas question de traiter la catastrophe de 1906, mais de reprendre quelques éléments qui concernent en particulier notre commune.

La catastrophe affecte trois fosses (2, 3 et 4) de la Compagnie des Mines de Courrières. L’épicentre de cette tragédie se situe à la fosse 3 de Méricourt Corons.

Un incendie couvait à 326 mètres de profondeur à la « veine Cécile » : plusieurs barrages devaient l’étouffer.

Avisé, le délégué à la sécurité, Pierre SIMON, dit Ricq, invite à ne pas descendre. Le 10 mars 1906, vers 6h30 une terrible déflagration se produit suite, probablement, à l’explosion d’une poche de grisou, suivie d’un coup de poussière très inflammable.

Les 110 kms de galerie des trois fosses sont transformés en fournaise.

Le souffle a projeté des débris à plus de 10 mètres sur le carreau de la fosse 3, son chevalement est ébranlé.

1664 mineurs étaient descendus dans les trois puits. 1099 y laisseront la vie.

La descente par le puits 3 s’avérait impossible, la décision de la compagnie de le transformer en sortie d’air fit controverse car on semblait ainsi privilégier l’exploitation plus que la vie des hommes. Des sauveteurs allemands équipés n’ont rencontré, le 12 mars, que des cadavres.

Après l’enterrement le 13 mars, la colère monte. La grève éclate et se durcit malgré la venue du ministre de l’Intérieur (Georges Clemenceau) et l’appel à la troupe.

Les familles angoissées mirent en cause la façon de traiter l’identification des victimes.

Il y eut affrontements et rupture entre les syndicalistes du « jeune syndicat » de Broutchoux et du « vieux » syndicat de Basly.

Vingt jours après l’explosion, 13 rescapés[[Ce terme picard, popularisé par les articles de presse relatant la catastrophe, est passé dans la langue française qui préférait celui d’ « échappé »]] remontent par le puits de Billy-Montigny[[Les treize rescapés sont Léon Boursier (19 ans), Louis Castel (22 ans), Honoré Couplet (20 ans), César Danglot (27 ans), Albert Dubois (17 ans), Élie Lefebvre (38 ans), Victor Martin (14 ans), Henri Nény (39 ans), Romain Noiret (33 ans), Charles Pruvost (40 ans) et son fils Anselme Pruvost (15 ans), Léon Vanoudenhove (18 ans) et Henri Wattiez (27 ans)]] et vingt-quatre jours après, un autre rescapé (Auguste Berthou) remonte, seul, au 4 de Sallaumines.

Le travail ne reprit que début mai, les salaires furent augmentés et l’on se soucia davantage de la sécurité au fond des mines.

Cette catastrophe fut sans précédent. Au « 3 », 89% des mineurs descendus sont décédés, soit 429. De l’ensemble des 29 communes concernées par la catastrophe, Méricourt paya le plus lourd tribut avec 404 morts.

A Méricourt-Village, 7 victimes furent inhumées dans le cimetière actuel, le 13 mars 1906. Les corps avaient été réunis dans l’école des garçons (rue Michelet).

Les 272 victimes non identifiées reposent au fond d’une tranchée longue de 18 m, large de 4,20m et profonde de 2m : le « silo » (à l’entrée actuelle du « parcours des rescapés »)

L’âge moyen des victimes (26ans et 4 mois) montre que c’est la jeunesse qui a d’abord été touchée.

C’est cette même jeunesse qui, quelques années plus tard, fut broyée par la première guerre mondiale.

A la veille de 1914

Depuis 1905, la conscription obligatoire s’impose à tous les citoyens. En 1913, à la suite des tensions entre la France et l’Allemagne, le service militaire passe en France de deux à trois ans malgré l’opposition des socialistes (Jean Jaurès). Cela entraîna un vif mécontentement, surtout des appelés de la classe 1910 qui devaient être maintenus sous les drapeaux un an de plus.

A peine sortie de la catastrophe de 1906, la commune fournit un nouveau contingent de victimes, près de 200, lors du premier conflit mondial.

La classe 1911 pose devant les grilles du château Legentil
Classe 1912

Les régiments de la réserve et de la territoriale accueillent tous les mobilisables ayant déjà effectué leur service militaire, ou y ayant échappé pour une raison ou une autre : exemptés, réformés, sursitaires etc…
Les classes étant appelées l’année suivante de leur formation, à compter du 1er novembre, la répartition des classes d’âge en août 1914 s’opère ainsi  :
– Armée active nés en 1891 et 1892
– Réserve de l’armée active nés entre 1890 et 1881
– Armée territoriale nés entre 1880 et 1875
– Réserve territoriale nés entre 1874 et 1869 (source JC Hénaut)


J’aimerais, avant de conclure, partager avec vous ce poème de Marcel Martinet (1887-1944), Tu vas te battre, écrit le 30 juillet 1914, la veille de l’assassinat de Jean Jaurès et qui exprime la rage et l’ impuissance de ce pacifiste face à cette folie meurtrière qui se prépare.

Tu vas te battre

Quittant
L’atelier, le bureau, le chantier, l’usine,

Quittant, paysan,
La charrue, soc en l’air, dans le sillon,
La moisson sur pied, les grappes sur les ceps,
Et les bœufs vers toi beuglant du fond du pré,

Employé, quittant les madames,
Leurs gants, leurs flacons, leurs jupons,
Leurs insolences, leurs belles façons,
Quittant ton si charmant sourire,
Mineur, quittant la mine
Où tu craches tes poumons
En noire salive,

Verrier, quittant la fournaise
Qui guettait tes yeux fous,

Et toi, soldat, quittant la caserne, soldat,
Et la cour bête où l’on paresse,
Et la vie bête où l’on apprend
À bien oublier son métier,
Quittant la rue des bastringues,
La cantine et les fillasses,
Tu vas te battre.

Tu vas te battre ?
Tu quittes ta livrée, tu quittes ta misère,
Tu quittes l’outil complice du maître ?
Tu vas te battre ?

Contre ce beau fils ton bourgeois
Qui vient te voir dans ton terrier,
Garçon de charrue, métayer,
Et qui te donne des conseils
En faisant à son rejeton
Un petit cours de charité ?

Contre le monsieur et la dame
Qui payait ton charmant sourire
De vendeur à cent francs par mois
En payant les robes soldées
Qu’on fabrique dans les mansardes ?

Contre l’actionnaire de mines
Et contre le patron verrier ?

Contre le jeune homme en smoking
Né pour insulter les garçons
Des cabinets particuliers
Et se saouler avec tes filles,
En buvant ton vin, vigneron,
Dans ton verre, ouvrier verrier ?

Contre ceux qui dans leurs casernes
Te dressèrent à protéger
Leurs peaux et leurs propriétés
Des maigres ombres de révolte
Que dans la mine ou l’atelier
Ou le chantier auraient tentées
Tes frères, tes frères, ouvrier ?

Pauvre, tu vas te battre ?
Contre les riches, contre les maîtres,
Contre ceux qui mangent ta part,
Contre ceux qui mangent ta vie,
Contre les bien nourris qui mangent
La part et la vie de tes fils,
Contre ceux qui ont des autos,
Et des larbins et des châteaux,
Des autos de leur boue éclaboussant ta blouse,
Des châteaux qu’à travers leurs grilles tu admires,
Des larbins ricanant devant ton bourgeron,
Tu vas te battre pour ton pain,
Pour ta pensée et pour ton cœur,
Pour tes petits, pour leur maman,
Contre ceux qui t’ont dépouillé
Et contre ceux qui t’ont raillé
Et contre ceux qui t’ont souillé
De leur pitié, de leur injure,
Pauvre courbé, pauvre déchu,
Pauvre insurgé, tu vas te battre
Contre ceux qui t’ont fait une âme de misère,
Ce cœur de résigné et ce cœur de vaincu… ?

Pauvre, paysan, ouvrier,

Avec ceux qui t’ont fait une âme de misère,
Avec le riche, avec le maître,
Avec ceux qui t’ayant fusillé dans tes grèves
T’ont rationné ton salaire,
Pour ceux qui t’ont construit autour de leurs usines
Des temples et des assommoirs
Et qui ont fait pleurer devant le buffet vide
Ta femme et vos petits sans pain,

Pour que ceux qui t’ont fait une âme de misère
Restent seuls à vivre de toi
Et pour que leurs grands cœurs ne soient point assombris
Par les larmes de leur patrie,
Pour te bien enivrer de l’oubli de toi-même,
Pauvre, paysan, ouvrier,
Avec le riche, avec le maître,
Contre les dépouillés, contre les asservis,
Contre ton frère, contre toi-même,
Tu vas te battre, tu vas te battre !

Va donc !

Dans vos congrès vous vous serriez les mains,
Camarades. Un seul sang coulait dans un seul corps.
Berlin, Londres, Paris, Vienne, Moscou, Bruxelles,
Vous étiez là ; le peuple entier des travailleurs
Était là ; le vieux monde oppresseur et barbare
Sentant déjà sur soi peser vos mains unies,
Frémissait, entendant obscurément monter
Sous ses iniquités et sous ses tyrannies
Les voix de la justice et de la liberté,
Hier.

Constructeurs de cités, âmes libres et fières,
Cœurs francs, vous étiez là, frères d’armes, debout,
Et confondus devant un ennemi commun,
Hier.

Et aujourd’hui ? Aujourd’hui comme hier
Berlin, Londres, Paris, Vienne, Moscou, Bruxelles,
Vous êtes là ; le peuple entier des travailleurs
Est là. Il est bien là, le peuple des esclaves,
Le peuple des hâbleurs et des frères parjures.

Ces mains que tu serrais,
Elles tiennent bien des fusils,
Des lances, des sabres,
Elles manœuvrent des canons,
Des obusiers, des mitrailleuses,
Contre toi ;
Et toi, toi aussi, tu as des mitrailleuses,
Toi aussi tu as un bon fusil,
Contre ton frère.

Travaille, travailleur.
Fondeur du Creusot, devant toi
Il y a un fondeur d’Essen,
Tue-le.
Mineur de Saxe, devant toi
Il y a un mineur de Lens,
Tue-le.
Docker du Havre, devant toi
Il y a un docker de Brême,
Tue et tue, tue-le, tuez-vous,
Travaille, travailleur.

Oh ! Regarde tes mains.

Ô pauvre, ouvrier, paysan,
Regarde tes lourdes mains noires,
De tous tes yeux, usés, rougis,
Regarde tes filles, leurs joues blêmes,
Regarde tes fils, leurs bras maigres,
Regarde leurs cœurs avilis,
Et ta vieille compagne, regarde son visage,
Celui de vos vingt ans,
Et son corps misérable et son âme flétrie,
Et ceci encor, devant toi,
Regarde la fosse commune,
Tes compagnons, tes père et mère…

Et maintenant, et maintenant,
Va te battre.

jeudi 30 juillet 1914

 Marcel Martinet : Les temps maudits. Collection 10-18. 1975. Pages 55-60

Conclusion

L’exploitation du charbon sur le territoire de la commune (d’abord à partir de 1860 à la fosse 3 puis à partir de 1911 à la fosse 4 Sud) marqua durablement Méricourt qui passe d’un village rural à une agglomération industrielle. Les Corons forment une nouvelle entité qui se développe à quelques kilomètres du Village. Il n’y a pas eu de querelles de clochers car Corons et Village avaient leur église : Sainte Barbe et Saint-Martin.   La catastrophe de 1906 et la première guerre mondiale marquèrent durablement notre jeunesse et le paysage urbain : Méricourt, comme la plupart des autres communes périphériques, fut complètement détruite par ce terrible conflit.

Trente ans après la fin de l’activité charbonnière dans notre commune, les traces de ce passé sont encore présentes : le terril (le bossu), les Corons, les monuments commémorant la catastrophe de 1906 (depuis 2006, « le chemin des rescapés » rend hommage aux victimes) et les monuments aux morts de la première guerre mondiale.

Au-delà des traces matérielles, ce sont les traces « invisibles », les Mémoires des Méricourtois(e)s qui se transmettent de génération en génération. Cette transmission est essentielle, car que serait notre avenir sans la connaissance de notre passé ?

GC


Références

Cet article reprend des publications de l’Association Les Amis de Méricourt et notamment :

– une brochure de 59 pages publiée en 2020 et intitulée : » le XIXe siècle à Méricourt »

– un dossier de 33 pages laissé par notre regretté Jean-Claude Hénaut qu’il a rédigé à l’occasion du centenaire de la catastrophe de 1906.

-Eugène Monchy : Maricourt et son passé (50 pages)

2 réponses sur “Méricourt à la veille de 1914 : une commune rurale métamorphosée par l’exploitation minière”

  1. Article passionnant qui permet d’appréhender l’histoire de Méricourt et de ses hommes. Merci pour les illustrations avec les cartes postales et les plans.

    1. Chère lectrice : nous vous remercions pour ce gentil commentaire, d’autant que c’est le premier et nous vous présentons tous nos voeux pour cette année 2024. Cordialement.

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