Rue Baillon-Rue Voltaire

Rappel historique : Eugène Monchy et Clotaire Hénaut écrivent au sujet de la section AX du cadastre : »Le CourtyGuy Ouest – Le Baillon »

Curieusement "Le Baillon" ne figure pas comme lieu-dit au cadastre napoléonien. Dans un registre d'impôts "Vingtième de la commune de Méricourt sous Lens" ordonnance des Etats d'Artois en date des 5 mars et 10 décembre 1759, nous relevons "rue nommée Baillon".
Sur le cadastre nous retrouvons cette rue sous la même appellation. En 1846, il s'y trouvait 23 maisons et une mare face à la propriété des De Baillencourt dit Courcol. Située au Sud-Est de l'agglomération, elle est devenue, aujourd'hui, rue Voltaire mais pour les anciens le quartier conserve le nom de Baillon.
Faut-il y voir un hypocristique (sic :un hypocoristique : Qui exprime une intention affectueuse). Les Méricourtois dans leur parler ont diminué Baillencourt, disant simplement "ach Baillon" pour désigner ce lieu.
Vers 1849, dans un de ses ouvrages, Monsieur Auguste Terninck écrivait "Au lieu-dit le Baillon, au Nord de fondations gallo-romaines, j'ai aussi exhumé grâce à l'obligeance du propriétaire M. De Baillencourt dit Courcol, une autre tombe qui me paraît appartenir à la même époque(IIIe siècle).
Ce lieu-dit est probablement antérieur à l'établissement du cadastre, il ne fut pas repris par les préposés.

C. Hénaut-E.Monchy  :  Parlache ed Maricourt. Société de Recherches Historiques "Atrebatie Septentrionale" 1979
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Otto Dix à Méricourt pendant la Première Guerre Mondiale

Cet article s’inspire du site  http://87dit.canalblog.com/archives/2014/12/17/31150821.html qui consacra un long exposé sur Otto Dix le 9 juin 2014.

Otto Dix (1891 – 1969)

Quand la guerre éclate, il s’engage comme volontaire dans l’artillerie de campagne allemande. L’année suivante, il reçoit une formation de mitrailleur et participe à de nombreuses campagnes en Champagne, dans la Somme ou en Russie d’où il sortira vivant. 

Blessé par un éclat de grenade, plusieurs fois décoré, il a fait ce qu’on appelle « une belle guerre ». Sa peinture se fonde donc sur une expérience longue des combats. Il dessine beaucoup sur le champ de bataille et aucun artiste n’a consacré plus de temps ni d’efforts à peindre la Grande Guerre, pendant et après le conflit.

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Méricourt : destructions de la guerre 14-18. La fosse 3-15 et ses environs.

Pour le centenaire de la guerre 1914-1918, le ministère de la Culture a publié une série de photographies prises entre 1918 et 1919 au format argentique, noir et blanc en 13cmx18cm. Elles servaient certainement au dossier d’indemnisations demandées par le gouvernement français au titre des dommages de guerre. Il y en avait une cinquantaine. J’en reproduis quelques unes.

Source : Ministère de la Culture (France) – Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine – Diffusion RMN

Société des mines de Courrières. Turbo alternateur détruit par les Allemands
Société des mines de Courrières. La machine d’extraction de la fosse 15, détruite par les Allemands
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Méricourt : Guerre 1914-1918. Le dernier vestige de la ligne Hindenburg

Lors de la première guerre mondiale Méricourt fut intégrée à l’imposant système de défenses qui a reçu le nom de  » ligne Hindenburg « . Ici l’effort a été d’autant plus attentif que Méricourt se trouvait à quelques kilomètres des collines de Vimy et de Lorette.

Dans la région d’Arras le tracé de la ligne Hindenburg est complexe. Elle est constituée de plusieurs lignes de défenses parallèles et organisées en profondeur et qui se nouaient à Queant.

Le dernier vestige (abri bétonné)

A Méricourt, cette disposition et ses caractéristiques se retrouvent. Un fait mérite d’être souligné : l’omniprésence, la densité du réseau défensif allemand. Le territoire de la commune dans son entier est sillonné de tranchées, de boyaux, hérissé de barbelés, truffé de sapes, et d’abris.

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Méricourt : Les ruines de la guerre 14/18.Le temps de la reconstruction

Lors de la guerre 14-18 Méricourt est une de ces villes et villages dont la destruction fut complète

Malgré la présence de deux fosses (le 3/15 Cie des mines de Courrières et le 4/5 Cie des mines de Drocourt). Méricourt n’était pas un centre industriel. L’agriculture domine largement l’économie de Méricourt.

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Seconde guerre mondiale : des prisonniers Allemands à Méricourt

Méricourt camp de prisonniers Allemands – 1949

Entre 1944 et 1949 1.000.000 de prisonniers de guerre Allemands furent détenus d’abord dans des enceintes sauvages et des sites provisoires puis dans des camps réguliers.
Ici à Méricourt depuis 1940 se trouvait un vaste camp de prisonniers Russes. A la libération les soldats de l’armée Russe furent remplacés par un millier de prisonniers Allemands.
Trouvant là une main d’œuvre « docile » la Cie des Mines de Courrières les employa comme mineurs dans ses divers puits d’extraction charbonnière (Méricourt fosse 3/15, Sallaumines …).

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