Méricourt : destructions de la guerre 14-18. La fosse 3-15 et ses environs.
Pour le centenaire de la guerre 1914-1918, le ministère de la Culture a publié une série de photographies prises entre 1918 et 1919 au format argentique, noir et blanc en 13cmx18cm. Elles servaient certainement au dossier d’indemnisations demandées par le gouvernement français au titre des dommages de guerre. Il y en avait une cinquantaine. J’en reproduis quelques unes.
Source : Ministère de la Culture (France) – Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine – Diffusion RMN
Méricourt : Guerre 1914-1918. Le dernier vestige de la ligne Hindenburg
Lors de la première guerre mondiale Méricourt fut intégrée à l’imposant système de défenses qui a reçu le nom de » ligne Hindenburg « . Ici l’effort a été d’autant plus attentif que Méricourt se trouvait à quelques kilomètres des collines de Vimy et de Lorette.
Dans la région d’Arras le tracé de la ligne Hindenburg est complexe. Elle est constituée de plusieurs lignes de défenses parallèles et organisées en profondeur et qui se nouaient à Queant.
A Méricourt, cette disposition et ses caractéristiques se retrouvent. Un fait mérite d’être souligné : l’omniprésence, la densité du réseau défensif allemand. Le territoire de la commune dans son entier est sillonné de tranchées, de boyaux, hérissé de barbelés, truffé de sapes, et d’abris.
Continuer la lecture de « Méricourt : Guerre 1914-1918. Le dernier vestige de la ligne Hindenburg »La Grande Guerre : la venue du Kronprinz à Méricourt-Corons
Arthur-Martial LECOMTE raconte la venue du Kronprinz, fils ainé et successeur désigné du Kaiser.
Méricourt : Les ruines de la guerre 14/18.Le temps de la reconstruction
Lors de la guerre 14-18 Méricourt est une de ces villes et villages dont la destruction fut complète
Malgré la présence de deux fosses (le 3/15 Cie des mines de Courrières et le 4/5 Cie des mines de Drocourt). Méricourt n’était pas un centre industriel. L’agriculture domine largement l’économie de Méricourt.
Continuer la lecture de « Méricourt : Les ruines de la guerre 14/18.Le temps de la reconstruction »Méricourt fosse 4/5 Sud du briquet au pain d’alouette
Le briquet c’était des grosses tartines emportées, au fond de la mine, par l’ouvrier mineur pour son casse-croûte. Le briquet était un temps de repos (20 minutes) accordé aux ouvriers mineurs.
Continuer la lecture de « Méricourt fosse 4/5 Sud du briquet au pain d’alouette »Seconde guerre mondiale : des prisonniers Allemands à Méricourt
Entre 1944 et 1949 1.000.000 de prisonniers de guerre Allemands furent détenus d’abord dans des enceintes sauvages et des sites provisoires puis dans des camps réguliers.
Ici à Méricourt depuis 1940 se trouvait un vaste camp de prisonniers Russes. A la libération les soldats de l’armée Russe furent remplacés par un millier de prisonniers Allemands.
Trouvant là une main d’œuvre « docile » la Cie des Mines de Courrières les employa comme mineurs dans ses divers puits d’extraction charbonnière (Méricourt fosse 3/15, Sallaumines …).
Méricourt une ville décorée de la Croix de guerre
Le 23 septembre 1920 Méricourt était décoré de la Croix de guerre avec citation à l’ordre de l’armée :
Bombardée par canons et par avions a été complétement détruite. Malgré son deuil a fait preuve au cours de l’occupation allemande et sous les obus d’une fermeté d’âme et d’un courage admirable .
Dans le cimetière communal un monument commémoratif est implanté sur un sol penté, de forme carrée en haut -relief représente une rose des vents imbriquée d’une croix de guerre.
Marcel Martinet (1887-1944)
Nationalité : Francaise
Né à Dijon (21) , le 22 Août 1887
Mort à Saumur (49) , le 18 février 1944
Biographie
Marcel Martinet est un militant révolutionnaire socialiste et pacifiste, poète, écrivain et journaliste.
Fils d’un préparateur de pharmacie et d’une directrice d’école primaire, Marcel Martinet fait ses études au lycée Carnot de Dijon avant de devenir interne, en 1905, à Louis-le-Grand où il fait la connaissance de Roger Dévigne et de Vincent Muselli. Il entre à l’École Normale Supérieure en 1907. Renonçant à passer l’agrégation, il obtient un poste de rédacteur à l’Hôtel de ville de Paris où il côtoie Louis Pergaud.